Plus la réglementation est complexe, plus le digital est une opportunité. Le cas du secteur des vins, bières et spiritueux.

Plus la réglementation est complexe, plus le digital est une opportunité. Le cas du secteur des vins, bières et spiritueux.

Certains des secteurs les plus complexes et les plus difficiles à gérer sont ceux où de nombreuses réglementations sont en place, ce qui signifie que les entreprises doivent consacrer beaucoup de ressources pour les mettre en place correctement. Dans le cas du secteur du vin, de la bière et des spiritueux, cela se traduit par un réseau incroyablement complexe de lois, de règles et de réglementations qu’il peut être difficile de naviguer seul. Mais grâce à la numérisation, il est désormais possible de disposer d’outils qui nous aident à nous conformer à cette réglementation, quel que soit le pays où nous exerçons nos activités et même d’en profiter pour prendre une longueur d’avance.

Des réglementations sont nécessaires mais rendent les affaires très complexes

Bien que le vin, la bière et les spiritueux soient tous réglementés comme des boissons alcoolisées, chaque secteur a ses propres réglementations spécifiques régissant la manière dont ils peuvent être importés et vendus. Dans de nombreux cas, ces trois industries ont des réglementations différentes concernant les ventes de leur produit d’un État à l’autre. Un problème majeur qui n’a pas encore été résolu est de savoir si les producteurs peuvent expédier directement aux consommateurs ou uniquement via un distributeur. Parmi les autres préoccupations majeures figurent la concurrence étrangère, les taxes et le contrôle des prix. Cette mosaïque de réglementations rend la navigation difficile pour quiconque, mais crée des opportunités pour ceux qui savent comment l’aborder.

 Quiconque a déjà essayé de comprendre comment le vin, la bière ou les spiritueux sont produits et vendus dans différents États connaîtra intimement la complexité de ces règles. Il existe de nombreux chevauchements entre ces industries, mais chacune a également son propre ensemble de réglementations. Ces réglementations ont des effets considérables sur toute entreprise qui souhaite vendre des produits sur ces marchés. Tant que ces trois marchés resteront des entités distinctes, les entreprises qui cherchent à vendre sur plus d’un d’entre eux devront savoir comment les parcourir tous.

Le cerveau humain n’est plus capable de centraliser toutes ces informations variées et complexes.

Il n’est tout simplement pas adapté pour traiter autant d’informations, en si peu de temps et avec des sources d’information limitées. Par exemple, lors de l’achat d’une bouteille de vin en magasin, le consommateur est confronté à de nombreuses informations : type de produit (boissons alcoolisées), type et marque (ex : QbA Pradikat), volume alcoolique par contenant ou unités de consommation (12% ), prix de référence et remise, lieu d’origine (Niederlausitzer Rebland), avertissements sanitaires pour certains produits, etc. Ils n’ont également aucune idée du type d’informations qui peuvent être considérées comme pertinentes ou non concernant leur décision de choix. Grâce à des décennies d’expérience d’apprentissage et sur la base des résultats de la recherche, nous savons maintenant que les gens utilisent deux manières différentes pour faire face à ces situations. Le premier est le traitement ascendant – essayer de collecter autant de connaissances que possible avant de prendre une décision – qui s’avère très inefficace dans la plupart des cas car il conduit les gens à sur-analyser les alternatives et donc à passer trop de temps sur les décisions d’achat. Au mieux, ces clients achèteront du vin plus cher sans nécessairement en profiter davantage que du vin moins cher, ce qui entraînera la frustration des clients et une probabilité accrue de rotation des clients. Ce phénomène est qualifié de satisfaisant par le prix Nobel Herbert Simon. Simultanément, d’autres consommateurs essaient de minimiser l’effort nécessaire pour résoudre un problème. Ils optent pour une réflexion descendante et ne considèrent que les aspects cruciaux lors du choix entre les alternatives. Ces décideurs s’appuient principalement sur l’heuristique et d’autres procédures rapides pour parvenir à un résultat satisfaisant relativement rapidement. Une analogie serait de marcher dans une rue inconnue. Alors que quelqu’un comme moi scruterait son environnement à la recherche de détails (gauche … droite … gauche …), d’autres suivraient simplement leurs instructions de A à B en considérant tout ce qui les entoure comme une information superflue.

Digitaliser les réglementations pour plus d’efficacité et prendre une longueur d’avance

La réglementation du vin dans la plupart des pays n’a pas suivi le rythme de la technologie moderne, ce qui rend difficile pour les producteurs de commercialiser leurs produits sans enfreindre les lois ou s’enfermer dans la bureaucratie. Heureusement, les entrepreneurs relèvent ce défi et créent des solutions numériques qui rendent la conformité plus facile et plus efficace. Par exemple, vinconnect utilise la technologie blockchain pour suivre directement les transactions de vente de vin entre acheteurs et vendeurs – en sautant complètement les grossistes – tout en fournissant un historique permanent des ventes. Grâce à Vinchain Ltd., qui sera également lancé prochainement, les producteurs pourront prouver la provenance à chaque étape de la production et de la distribution. Les consommateurs n’auront plus à se demander s’ils achètent une contrefaçon ; ils pourront vérifier les enregistrements de la blockchain en ligne pour preuve. Et les entreprises viticoles peuvent garder toutes les informations pertinentes facilement accessibles via une plate-forme sécurisée. Des entreprises telles que CORDA Technologies aux Etats-Unis développent des capteurs et d’autres logiciels qui aident les établissements vinicoles à surveiller des facteurs clés tels que la température, la pression, l’exposition à la lumière et l’humidité. Ces données sont stockées numériquement et auditées tout au long de la saison de récolte de chaque année – et si un problème survient, CORDA peut même alerter les responsables de vignobles à distance afin qu’ils puissent agir immédiatement.

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La transformation digitale, un levier majeur pour les TPE-PME dans le secteur des vins, bières et spiritueux

La transformation digitale, un levier majeur pour les TPE-PME dans le secteur des vins, bières et spiritueux

Alors que tous les secteurs ont connu une crise face à la covid, la filière des vins, bières et spiritueux se portait bien. D’après l’enquête de Wine Paris & Vinexpo, 65 % des épiceries fines et cavistes ont réalisé un bon chiffre d’affaires en 2020. 48 % des vignerons se disent être dans une situation de stabilité. Malgré leur résistance, les Marketplaces arrivent à les surpasser sur le marché de la vente en ligne. Face à cette situation, les TPE et les PME doivent entamer obligatoirement leur transformation digitale.

La transformation digitale : une opportunité

Les PME et les TPE doivent comprendre que la transformation digitale est un passage obligé pour s’épanouir sur le marché actuel. Elles sont contraintes de faire appel aux technologies de l’information et de la communication, afin de faire face aux nouvelles habitudes des clients.

Particuliers ou professionnels, 7,4 millions de Français se tournent actuellement vers l’achat des boissons alcoolisées en ligne. D’après l’enquête de l’institut Xerfi, ce mode de consommation a progressé de 22 % en 2020.

Les PME et les TPE ont malheureusement du mal à répondre à ces nouveaux besoins des consommateurs. L’obstacle réside dans leur incapacité à achever le processus de transformation digitale. Le résultat reste mitigé, car le marché est dominé par les Marketplace généralistes.

Dans ce cas, si les distributeurs ou les producteurs souhaitent rester compétitifs, ils doivent intégrer la technologie de l’information et de la communication dans leur modèle économique.

Les enjeux de la transformation digitale pour les PME

Loin d’être qu’un simple sujet d’actualité, la transformation digitale répond à de nombreux enjeux auxquels font face les PME et les TPE.

Déjà, les outils digitaux offrent de belles perspectives pour améliorer votre productivité. Ils concernent tantôt la gestion de projet, tantôt le marketing. Vous disposez aussi des applications visant à améliorer la communication interne, la veille concurrentielle, voire la relation client. Parmi les outils, prenons l’exemple du CRM ou custumer relationship management. Ce dernier enregistre les données des clients afin de réussir à fidéliser la clientèle.

La transformation digitale permet également d’atteindre plus de clients. Elle s’appuie cette fois-ci sur les nouveaux canaux de communication, tels que les réseaux sociaux, les chabots ou encore les emails. L’objectif est de présenter vos vins, bières et spiritueux tant aux clients à proximité qu’aux nouveaux prospects incluant les nationaux et les étrangers.

Enfin, le digital améliore votre présence sur le web, ce qui propulsera votre site e-commerce vers la réussite.

Les étapes pour la transformation digitale

Pour entamer leur transformation digitale, les PME et les TPE doivent définir leurs projets digitaux. D’abord, elles sont appelées à connaître les dispositifs à digitaliser, à améliorer et à changer dans leur structure. En cas de difficulté, elles peuvent faire appel à des experts dans la transformation digitale, afin de trouver les meilleures stratégies.

Et enfin, la dernière étape est de miser sur les ressources humaines. Deux possibilités vous sont offertes dans ce cas. La première est de former vos collaborateurs sur le numérique et la digitalisation et la seconde est de faire appel à des professionnels possédant des compétences digitales.

Alors que tous les secteurs ont connu une baisse d’activité face à la crise sanitaire, la filière des boissons alcooliques se porte bien. Cela est dû à l’explosion des ventes en ligne de vins et de bières.

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L’audit de transformation digitale : c’est parfois essentiel pour savoir par où commencer

L’audit de transformation digitale : c’est parfois essentiel pour savoir par où commencer

Apparue à la fin des années 90, la transformation digitale est actuellement au cœur des stratégies commerciales et managériales des entreprises. Elle les incite à recourir aux nouvelles technologies numériques dans le but de renforcer leur productivité. Sa réalisation les appelle à effectuer des changements structurels que managériaux au sein de l’entreprise. Mais avant d’y procéder, n’est-il pas prudent de se demander : par où commencer ? C’est là l’intérêt d’accomplir un audit.

Qu’est-ce que l’audit de transformation digitale ?

L’audit est la première phase à effectuer pour la transformation digitale. Il correspond à un diagnostic numérique. Celui-ci consiste à identifier le degré de maturité digitale d’une entreprise.

Son établissement commence par un état des lieux. Ici, l’objectif est de répertorier les dispositifs déjà numérisés, ceux qui ne le sont pas encore et ceux qui pourraient recevoir une nette amélioration à travers le numérique. Cette analyse de la situation actuelle ouvre ensuite la voie vers les objectifs à atteindre.

Dans la pratique, les PME et les grandes entreprises réalisent leur audit IT en faisant appel à un auditeur externe. Il s’agit d’un professionnel travaillant généralement pour une agence qui s’appuie sur ses compétences numériques pour réaliser à bien l’audit.

Comment procéder à un audit ?

Qu’il soit effectué par un consultant externe, ou par un interne, l’audit numérique est un processus suivant 3 étapes.

  • 1re phase : il s’agit de comprendre la stratégie globale de l’entreprise : ce qu’elle fait, son ADN, où elle veut aller ;
  • 2e phase : Il s’agit de comprendre du fonctionnement stratégique et organisationnel de l’entreprise, ce qui débouche sur la connaissance de l’offre, du business modèle, des clients, de la concurrence, du mode de communication, etc.
  • 3e phase : l’audit des outils et des mécanismes opérationnels. Celui-ci consiste à connaître les dispositifs que vous utilisez actuellement et les problématiques / les freins.

L’audit numérique nécessite des connaissances développées sur votre entreprise. Des descentes sur terrain sont donc requises.

Pourquoi procéder à un audit ?

L’intérêt de réaliser un audit est d’abord justifié par le souci de réussir sa transformation digitale. Il figure à la tête de la liste des étapes à respecter. Il passe généralement avant l’analyse des besoins, la formation et l’évaluation des résultats. Il s’agit donc d’un passage obligé, non d’une simple faculté.

L’audit permet d’améliorer la transition vers le numérique. Ses résultats basés sur vos forces et vos faiblesses vous aident effectivement à fixer les meilleures stratégies à prendre. Prenons l’exemple d’une entreprise ou l’audit l’a permis de savoir que ses canaux de communication actuels sont incapables d’atteindre sa clientèle. Sur la base de ses données, elle s’est fixé des objectifs visant à renforcer sa communication digitale.

Contrairement à ce que l’on pense, l’audit est facile à réaliser. En fonction de la taille et des activités de l’entreprise, son accomplissement s’étale entre 4 jours à plusieurs semaines. Durant toutes les phases, des descentes sur terrain sont possibles. Les collaborations entre les différents acteurs sont également à considérer.

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5 signes que vous n’êtes pas prêt à passer au digital

5 signes que vous n’êtes pas prêt à passer au digital

Vous l’avez entendu maintes et maintes fois : la digitalisation est l’avenir de l’entreprise, et c’est quelque chose dont vous avez besoin pour embarquer votre entreprise dès maintenant. Mais comment savoir si votre entreprise est prête à passer au digital ? Quels sont les signes que vous n’êtes pas prêt à vous engager dans cette nouvelle approche ? Voici 5 signes qui vous aideront à déterminer si votre entreprise est prête ou non à passer au digital.

Si vous n’avez pas encore assez de budget pour le digital

Avant d’embaucher une agence digitale, assurez-vous que vous disposez d’un budget suffisant pour travailler avec. Si vous débutez, décidez d’une priorité – qu’il s’agisse du commerce électronique, des publicités Facebook, des médias sociaux ou d’un nouvel ERP – et travaillez-y jusqu’à ce que vous puissiez vous permettre un autre projet. À mesure que votre entreprise se développe et que votre budget augmente, vos opportunités de passer au digital augmenteront également. Mais si vous n’avez pas de budget du tout ? Il y a alors de fortes chances que vous devez vous concentrer sur les tactiques traditionnelles comme le marketing hors ligne avant de passer au digital. Une bonne règle de base est la suivante : 75 % traditionnel 25 % digital. Cela signifie que pour chaque dollar que vous dépensez en gestion traditionnelle, ne dépensez que 0,25 $ en digital. Cela a du sens pour vous ? Si oui, alors examinez à nouveau vos finances et planifiez en conséquence. Concentrez-vous sur ce qui a du sens en ce moment et lorsque les choses commenceront à s’améliorer, pensez à vous développer dans le digital. 

Si vous ne savez pas d’où vient votre retour sur investissement

Si vous ne savez pas ce que vous voulez retirer du digital, il vous sera difficile de déterminer combien d’argent et de temps vous devriez investir dans votre site Web, social media et plus encore. Soyez prêt à décomposer exactement vos objectifs avec chaque élément de contenu que vous créez. Voulez-vous plus de prospects ? Essayez-vous d’accroître la notoriété de votre marque ? Voulez-vous simplifier vos process ? Comment tout cela se traduira-t-il en revenus ou en un meilleur service pour les clients et vos collaborateurs ? Ces questions doivent avoir des réponses concrètes avant de prendre des décisions sur les dépenses en nouvelles technologies. Une fois ces objectifs fixés, restez concentré sur eux lorsque vous travaillez sur vos chiffres de retour sur investissement. Vous pourriez être surpris par le nombre de façons dont le digital peut aider à faire avancer ces choses.

S’il n’y a pas d’objectif commercial clair derrière votre initiative

Il est difficile de hiérarchiser des objectifs qui n’ont pas de résultats finaux clairs. Laisser les employés créer leurs propres objectifs est une façon d’éviter le manque d’orientation. Mais, si vous savez déjà quels sont vos objectifs et que vous vous sentez toujours mal à l’aise à l’idée de lancer un projet digital, il y a de fortes chances que vos clients ne soient pas prêts non plus. Avant d’aller de l’avant avec des changements, prenez le temps d’évaluer les besoins des clients et assurez-vous qu’ils correspondent aux objectifs de l’entreprise. Sinon, il ne servira à rien de se soucier des initiatives digitals, car vous ne verrez pas de retour sur investissement ni d’amélioration de la satisfaction client, deux principales raisons pour lesquelles les entreprises décident d’aller de l’avant avec les nouvelles technologies. La clé à retenir ici est de vous demander : qu’est-ce que j’espère accomplir ?

S’il y a trop de facteurs inconnus

Si vous n’êtes pas prêt à passer au digital, c’est peut-être parce qu’il y a trop de facteurs inconnus concernant vos clients et votre marché. Pensez à tous les changements qui accompagnent le passage au digital. Si vos méthodes actuelles fonctionnent, vous n’avez peut-être pas besoin de changer les choses pour l’instant. De même, si vous réalisez déjà des bénéfices mais que vous n’êtes pas sûr de l’impact d’une transition digital sur les ventes, il n’est peut-être pas encore temps de changer non plus. Bien sûr, toutes ces préoccupations peuvent être examinées lors de la recherche et de la planification, ce qui est exactement ce que vous devez faire avant de prendre des décisions commerciales ou des changements à grande échelle !

Si le résultat final du passage au digital n’est pas assez clair

Vous devriez toujours être en mesure d’expliquer pourquoi votre entreprise a besoin de passer au digital. Un bon point de départ consiste à clarifier exactement ce que vous essayez d’accomplir, puis à partir de là. Faire une déclaration claire et objective sur les raisons pour lesquelles vous passez au digital et sur les avantages pour vos clients aide à établir une base solide pour les décisions et stratégies futures. Si vous ne pouvez pas énoncer clairement la raison pour laquelle vous vous lancez dans une stratégie digital, cela peut être un signe qu’elle ne vous convient pas pour le moment. Il y a des moments où il est logique de ne pas aller de l’avant avec la mise en œuvre d’une stratégie de marketing digital ; Cependant, si vous ne savez pas pourquoi ou comment vous prenez ces décisions, ce n’est peut-être pas vraiment le moment après tout.

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Toutes les erreurs fréquentes qui font échouer les projets digitaux

Certaines entreprises arrivent à réaliser leurs projets digitaux au temps voulu, tandis que d’autres sont incapables de les accomplir avec succès. Quant au reste, il s’informe directement sur les erreurs à éviter avant d’entamer leur transformation digitale. De quels pièges s’agit-il exactement ? Comment y remédier ?

Ne pas désigner les bons collaborateurs pour piloter vos projets digitaux

Les entreprises négligent le plus souvent la question de compétences au moment où elles entament la transformation digitale. Elles refusent premièrement de former leurs collaborateurs internes, mais elles s’abstiennent aussi de recruter de nouveaux talents ou de faire appel aux bons partenaires. La combinaison de ces deux attitudes mène directement vers l’échec.

Pourtant, la transformation digitale nécessite des compétences qualifiées de « numériques ». Ces dernières se tournent autour de :

  • Connaissances techniques permettant aux acteurs d’utiliser les outils et les techniques digitales ;
  • Qualités professionnelles s’analysant en des capacités à interagir avec plusieurs acteurs (personnel, client, partenaire…) ;
  • Compétences cognitives désignant des aptitudes à analyser, à interpréter et à trouver des solutions ;
  • Disponibilité pour le projet : vos collaborateurs doivent avoir du temps pour s’impliquer dans le projet, il ne s’agit pas de leur rajouter ce sujet en plus de leur poste actuel.

Pour posséder des compétences numériques, deux solutions s’offrent aux entreprises : la formation ou le recours à des consultants externes.

Des objectifs inadaptés

A part l’absence de compétences, les entreprises font également face à un manque d’objectifs clairs. Il s’agit de la seconde erreur à éviter lors de la transformation digitale. Cela se manifeste généralement par des échecs au niveau des résultats.

Pourtant, la fixation d’objectifs clairs est facile à établir à condition de faire participer tous les acteurs concernés. Dès le début de la transformation, informez vos collaborateurs et tous professionnels susceptibles d’y participer. Ensuite, identifiez ensemble les forces et les faiblesses de votre entreprise en réalisant ensemble un audit. L’état des lieux vous permet enfin de définir les objectifs à atteindre. Ces derniers peuvent concerner les outils digitaux à utiliser, comme elles peuvent affecter les dispositifs à seulement améliorer.

Quelles que soient les mesures à prendre, l’essentiel est que les objectifs répondent très bien aux problèmes que fait face l’entreprise. La réalisation dépend de tous les acteurs, mais son pilotage et sa gestion sont la responsabilité d’un professionnel appelé « chef de projet digital ».

Absence d’imprégnation dans la technologie

Lorsque les collaborateurs ont du mal à s’imprégner de la technologie, ils constituent des obstacles à la réalisation des projets. Par exemple, au lieu d’être sceptiques à l’usage des outils de gestion, ils devront au contraire essayer de les apprendre. Cette attitude pourra facilement les intégrer dans l’univers.

La transformation digitale les incite aussi à inculquer la culture du changement dans leurs modes d’actions. Les applications que l’on utilise actuellement peuvent être inadaptées pour le futur, d’où l’intérêt d’appréhender de s’en prémunir.

La meilleure façon de cultiver le changement au sein d’une équipe est de favoriser la communication. Tous les acteurs doivent interagir les uns des autres afin de réaliser les projets digitaux. Ils doivent par exemple connaître les moyens à déployer, le délai d’accomplissement des actions, les progrès constatés et éventuellement les échecs.

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